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17/02/2019 - 18h
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28/02/2019 - 20h
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Première étape : le démontage et le rangement des quelque 6500 tuyaux. Les plus gros mesurent 5 m et pèsent leur poids. Pour certains d’entre eux, il a fallu s’y mettre à quatre costauds. Plusieurs membres du personnel de l’Auditorium ont pris une part active à cette phase, en faisant la chaîne entre l’intérieur de l’orgue et les planches de rangement.
L’atelier, ce sont en fait deux ateliers : dans le dégagement au niveau de l’orgue est établi l’atelier où seront stockés et restaurés les tuyaux. À l’étage inférieur, le couloir reliant les coulisses cour et jardin sert d’atelier pour les nombreux travaux de menuiserie.
Les tuyaux vont désormais subir toutes sortes d’opérations, afin de retrouver rectitude, propreté et justes proportions.
Lors de l’installation à l’Auditorium, les tuyaux des jeux d’anche ont presque tous été coupés, afin d’obtenir un son plus serré, plus aigre qui plaisait alors. L’opération la plus importante est de leur rendre leur longueur, afin qu’elles retrouvent leur rondeur originelle. Pour la même raison, Michel Gaillard va peausser les noyaux des anches les plus graves, dont le son s’apparentait parfois à celui d’un marteau-piqueur…
La restauration des tuyaux est l’occasion de découvrir, jeu après jeu, toutes sortes de gravures qui racontent l’histoire de l’instrument.
Trois sommiers ont été surélevés d’1,50 m environ : les deux sommiers du Positif, le sommier central du Récit. Un travail de force, accompagné de tout un cortège de câblages et d’arrivées de vent à reprendre. À cela s’ajoutent toutes sortes de travaux de menuiserie, d’électricité, d’électronique : ajustement des faux-sommiers aux jeux nouveaux ou déplacés, fabrication de nouvelles pièces gravées pour les Chamades et Cornets, révision de la console, fabrication de râteliers pour fixer les tuyaux et de nouveaux planchers permettant l’accord et l’entretien de l’orgue…
Michel Gaillard souffle et travaille chaque tuyau un par un, à l’atelier ou sur le sommier, jusqu’à trouver le timbre et la puissance idéaux. Ce travail est le plus délicat : tel un chef d’orchestre dosant les différents instruments pour obtenir le son qu’il a imaginé dans une symphonie, le facteur d’orgue a en tête une image sonore précise de l’orgue achevé et sait trouver les gestes précis, tuyau après tuyau, afin de la réaliser.
Quelques jeux nouveaux sont venus enrichir la palette sonore, en supplément ou en remplacement de ceux existants. Tout le matériel historique de Cavaillé-Coll et de Victor Gonzalez a bien sûr été conservé, seuls quelques rares jeux moins satisfaisants et surtout redondants avec d’autres, datant de l’installation à Lyon, ont laissé place à d’autres dont le manque se faisait sentir.