Sous la direction de Cristian Măcelaru, le célébrissime Concerto de Tchaïkovski et deux belles pages quasiment inconnues, victimes des événements politiques révolutionnaires de la Russie.
Programme
Chant funèbre
Concerto pour piano n° 1, en si bémol mineur
Symphonie en si mineur (création française)
Distribution
Immédiatement réinvité après sa performance lors du concert d’ouverture de la saison 2018/2019 de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, aux côtés du danseur Saburō Teshigawara, Cristian Măcelaru revient dans un programme 100 % russe. Il donne la réplique à la jeune pianiste italienne Beatrice Rana, particulièrement remarquée lors du Concours Van-Cliburn aux États-Unis. L’autre clou du spectacle sera la découverte de la symphonie de Leokadiya Kachperova, professeure de piano de Stravinsky, dont l’œuvre a été totalement oubliée suite à sa fuite avec son jeune mari bolchévique. Autre trouvaille, le Chant funèbre de Stravinsky, pièce de jeunesse perdue pendant la révolution et récemment ressuscitée. Stravinsky était très fier de cette page où il rendait hommage à son autre professeur, Rimski-Korsakov, et qui préfigure L'Oiseau de feu (joué le 5 avril).