Stephen Tharp, l’un des chefs de file de l’école d’orgue américaine, magnifie l’orgue de l’Auditorium dans ses couleurs les plus habituelles, avec Bach ou Vierne, mais aussi dans sa dimension orchestrale avec des transcriptions de Liszt ou Ravel.
Programme
Prélude et Fugue en mi mineur, BWV 548
Prélude de choral «Allein Gott in der Höh’ sei Herr», BWV 662
«Lied», extrait des Douze Pièces
Saint François de Paule marchant sur les flots (transcription de Lionel Rogg)
Danse diabolique
«Larghetto » de la Symphonie pour orgue n° 5, en la mineur, op. 47
La Valse (transcription d’Eugenio Fagiani)
Distribution
Avec le Prélude et Fugue en mi mineur de Bach, la saison d’orgue de l’Auditorium de Lyon s’ouvre de la manière la plus majestueuse qui soit. « Père » de tous les organistes, le Cantor de Leipzig sera la figure tutélaire des trois récitals, celui vers lequel toujours on revient, celui aussi d’où l’on peut ensuite s’envoler vers les univers les plus divers. Ainsi Stephen Tharp, éblouissant virtuose, n’hésitera-t-il pas à nous faire voguer sur les flots rugissants du détroit de Messine (Saint François de Paule marchant sur les flots) ou tourbillonner dans les rythmes capiteux et troublants d’une Vienne engloutie dans le désastre de la guerre (La Valse). De quoi faire entendre l’orgue de l’Auditorium dans ses sonorités baroques ou romantiques les plus habituelles, mais aussi dans toute sa puissance orchestrale, pour notre grand plaisir.