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Œuvre d’un musicien de 26 ans condamné par la tuberculose, le Stabat Mater mêle les souffrances de la Vierge à celles de Pergolèse. Emmanuelle Haïm, artiste associée de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, entoure ce chef-d’œuvre d’autres perles de la riche école baroque napolitaine.
Programme
Concerto pour cordes à quatre n° 5, en la majeur
Salve Regina pour alto et cordes, en sol majeur
Salve Regina pour soprano et cordes, en fa majeur
Sinfonia funebre en fa mineur, op. 2
Stabat Mater pour soprano, alto et cordes en fa mineur
Distribution
Une semaine avant le Vendredi saint, dans la Naples baroque, toute la population défilait en processions bigarrées pour célébrer la Vierge des Sept Douleurs. On chantait alors le Stabat Mater, récit des souffrances de Marie au pied de la croix où avait été crucifié son fils, Jésus. En 1736, quelques mois avant sa mort à l’âge de 26 ans, Pergolèse reçut la commande d’un nouveau Stabat Mater en remplacement de la version précédente, œuvre d’Alessandro Scarlatti. Meurtri par la maladie, il sublima ce texte bouleversant en une musique d’une grande douceur, où deux voix solistes s’enlacent dans une danse étroite, aussi sensuelle que douloureuse – dans cet exercice, Emőke Baráth et Carlo Vistoli constituent une paire idéale. Après un concerto de Locatelli, élève de Corelli fixé à Amsterdam, ce concert rend un magnifique hommage à l’école baroque napolitaine avec ces Pergolèse, Leo, Durante, Domenico Scarlatti qui influencèrent tant le jeune Mozart.