L’Arpeggiata

En empruntant le nom d’une toccata du compositeur germano-italien du début du XVIIe siècle Girolamo Kapsberger, Christina Pluhar donnait le ton qui préside à la destinée de L’Arpeggiata, ensemble vocal et instrumental qu’elle a fondé en l’an 2000, constitué autour des cordes pincées.

Depuis sa naissance, L’Arpeggiata a pour vocation d’explorer le riche répertoire peu connu des compositeurs romains, napolitains et espagnols du premier baroque. L’ensemble s’est donné comme fil directeur l’improvisation instrumentale et la recherche sur l’instrumentarium, dans la plus pure tradition baroque, ainsi que la création et la mise en scène de «spectacles-événements». Les œuvres de l’époque baroque offrent à L’Arpeggiata un écrin de liberté où s’épanouissent les artistes venus d’ici et d’ailleurs, où se mêlent les genres et les traditions, faisant de chaque concert une rencontre unique.

L’Arpeggiata collabore régulièrement avec des solistes hors pair venus aussi bien de la musique savante baroque (Philippe Jaroussky, Nuria Rial, Raquel Andueza, Luciana Mancini, Véronique Gens, Stéphanie d’Oustrac, Cyril Auvity,  Dominique Visse,…) que de la musique traditionnelle (Lucilla Galeazzi, Vincenzo Capezzuto, ensemble Barbara Furtuna, Misia…) ou d’autres genres, comme le jazz ou le flamenco (Gianluigi Trovesi, Pepe Habichuela), et se produit depuis sa création au sein des plus grands festivals et plus prestigieux théâtres d’Europe.

En France comme à l’étranger, la discographie de L’Arpeggiata est unanimement saluée par la critique et le public, depuis ses albums chez Alpha (La villanella, Homo fugit velut umbra, La tarantella, All’improvviso, Rappresentatione di Anima, et di Corpo), puis Naïve (Los impossibles) et EMI/Virgin Classics (Teatro d’amore, Via CrucisVespro della Beata Vergine)… L’album Los pájaros perdidos est consacré aux musiques traditionnelles d’Amérique latine, et Mediterraneo est enregistré avec la star de fado Misia.