Débora Waldman

Direction

Le parcours de Débora Waldman l’amène à résider dans trois pays différents avant ses 15 ans. Née au Brésil, elle grandit en Israël, puis habite en Argentine. À 17 ans, elle dirige pour la première fois et décide de s’orienter vers la direction d’orchestre. Après cela, elle part Paris se perfectionner au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Elle devient alors l’assistante de Kurt Masur à l’Orchestre national de France, de 2006 à 2009.

En 2008, l’Adami la nomme Talent chef d’orchestre. En 2011, elle reçoit une distinction de la Fondation Simone-et-Cino-del-Duca, sous l’égide de l’Académie des beaux-arts.

En septembre 2020, elle prend ses fonctions de directrice musicale de l’Orchestre national Avignon-Provence. Ainsi devient-elle la première femme à la tête d’un orchestre national français.

Récemment, on a pu l’entendre avec l’Orchestre national de France, l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre national de Lille, l’Orchestre de Bretagne., l’Orchestre des Pays de Savoie et l’Orchestre Lamoureux au Théâtre des Champs-Élysées.
À l’étranger, elle a dirigé l’Orchestre symphonique de Hambourg, la Staatskapelle de Halle, l’Orchestre philharmonique de Johannesburg, l’Orchestre national de Colombie.

Dans le domaine lyrique, elle dirige en 2021/2022 Idomeneo à l’Opéra Grand Avignon et Don Pasquale à l’Opéra de Dijon.

Cheffe dynamique, elle est particulièrement engagée dans la transmission par le projet Démos de la Philharmonie de Paris depuis sa création en 2010.

Elle travaille et évolue dans la tradition qui affirme que l’on doit «questionner en permanence».

Soucieuse d’un message de paix, Débora Waldman a dirigé le concert Thessalonique, carrefour des civilisations en l’honneur de l’amitié arabo-israélienne.

En juin 2019, elle assure la création mondiale de la symphonie Grande Guerre écrite en 1917 par la compositrice française Charlotte Sohy (1887-1955), dont elle a retrouvé la partition oubliée. À la suite de cela, en juillet 2021, elle dirige la première parisienne avec l’Orchestre national de France à la Maison de la Radio.

Cette découverte est l’occasion de la réalisation d’un documentaire sur sa création, et d’un livre, La Symphonie oubliée, portraits croisés entre la compositrice et la cheffe, qui vient d’être édité chez Robert Laffont.