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Symphonique | Orchestre national de Lyon

Mahler, Symphonie n° 7

Chant de la nuit

Thu. 22 Jan | Sat. 24 Jan
Nikolaj Szeps-Znaider dirigeant l'ONL

Mahler, Symphonie n° 7

Thu. 22 Jan | Sat. 24 Jan

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Peut-être la plus rare des symphonies de Mahler, avec ses deux musiques nocturnes symétriquement disposées en deuxième et quatrième position des cinq mouvements. Gageons que l’Orchestre national de Lyon et Nikolaj Szeps-Znaider éclaireront d’une lumière nouvelle ces scènes d’amour et de féerie. 

Programme

Gustav Mahler

Symphonie n° 7, en mi mineur, «Chant de la nuit»

80 min

Un rythme de marche, des appels de cuivres puis une sorte de tourbillon irrésistible : la Septième s’ouvre de façon inquiétante. Jamais le compositeur n’a été aussi loin dans les contrastes, sautant d’une idée à l’autre, changeant de tonalité, esquissant des pas de danses ou s’abandonnant à un lyrisme aussitôt menacé de se suspendre ou de s’interrompre. Il y a là quelque chose de sombre et de festif à la fois, une contradiction tout simplement mahlérienne. Selon l’entourage du compositeur, la première des musiques nocturnes évoquerait la Ronde de nuit de Rembrandt quand la seconde, enrichie d’une guitare et d’une mandoline, ferait entendre la sérénade d’un «amoureux chantant sous les fenêtres de sa belle». Au centre, le scherzo central montre la nuit sous un «autre jour», nuit des pouvoirs et des apparitions magiques, des sortilèges et des sabbats. Au rythme des timbales, l’orchestre tout entier se prête au jeu, forme une grande ronde d’instruments, parfois à la limite du disloqué ou du grotesque, quasi sans tonalité, risquant de grands gestes au glissando inconvenant ou s’imaginant ses propres mélodies populaires. L’héroïsme final pourrait alors surprendre s’il n’y avait, au creux de ses fanfares, d’autres intrusions tout aussi mystérieuses, triviales ou délicieusement pastorales. Lever du jour ou victoire de la nuit, il revient à l’auditeur de choisir.