En compagnie de Schubert et Chopin, le magicien du son qu’est Arcadi Volodos touche à l’indicible, dématérialise le piano pour gagner une «lumière qui n’est plus tout à fait humaine».
Programme
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Frédéric Chopin
Mazurkas en si mineur, op. 33/4, en mi mineur, op. 41/2 et en fa mineur, op. 63/2
10 min -
Frédéric Chopin
Prélude en do dièse mineur, op. 45
5 min -
Frédéric Chopin
Sonate n° 2, en si bémol majeur, op. 35
22 min -
Franz Schubert
Sonate n° 21, en si bémol majeur, D 960
40 min
Distribution
En novembre 2015, Arcadi Volodos enthousiasmait le public de l’Auditorium en jouant des pièces de Brahms et la dernière sonate de Schubert. Dix ans plus tard, il conclut ce nouveau récital sur la même sonate. Du déjà entendu ? «Si je reprends aujourd’hui une sonate de Schubert, confie le pianiste, je peux retrouver l’émotion qui était la mienne lorsque j’ai découvert ces œuvres, à 16 ans, au Conservatoire de Moscou, et saisir en même temps des choses que je ne voyais pas à l’époque. Et cela m’impressionne toujours, me rend heureux, et même euphorique !» Le pianiste russe a pour habitude de présenter un programme unique chaque saison. Mais ce programme, il en a pesé chaque note, chaque articulation, chaque enchaînement. Ses récitals plongent dans la part intangible de la musique, dans le mystère qui naît des notes de Schubert et dans l’âme de Chopin mise à nue dans ses mazurkas, son rare Prélude en do dièse mineur ou sa Deuxième Sonate (qui renferme l’illustre «Marche funèbre». Une plongée pour mieux atteindre de célestes hauteurs.