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En compagnie de Bach, Schubert et Chopin, le magicien du son qu’est Arcadi Volodos touche à l’indicible, dématérialise le piano pour gagner une «lumière qui n’est plus tout à fait humaine».
Programme
Adagio du Concerto en la mineur BWV 593, d’après Vivaldi (arrangement de Samouïl Feinberg)
Mazurkas et Nocturnes (sélection)
Polonaise-fantaisie en la bémol majeur, op. 49
Sonate n° 21, en si bémol majeur, D 960
Distribution
En novembre 2015, Arcadi Volodos enthousiasmait le public de l’Auditorium en jouant des pièces de Brahms et la dernière sonate de Schubert. Dix ans plus tard, il conclut son nouveau récital sur la même sonate. Du déjà entendu ? «Si je reprends aujourd’hui une sonate de Schubert, confie le pianiste, je peux retrouver l’émotion qui était la mienne lorsque j’ai découvert ces œuvres, à 16 ans, au Conservatoire de Moscou, et saisir en même temps des choses que je ne voyais pas à l’époque. Et cela m’impressionne toujours, me rend heureux, et même euphorique !» Le pianiste russe a pour habitude de présenter un programme unique chaque saison. Mais ce programme, il en a pesé chaque note, chaque articulation, chaque enchaînement. Ses récitals plongent dans la part intangible de la musique, dans le mystère qui naît des notes de Schubert, dans la religiosité inattendue dont Bach teinte un concerto de Vivaldi, dans l’âme de Chopin mise à nue dans sa Polonaise-fantaisie. Une plongée pour mieux atteindre de célestes hauteurs.