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Notes de programme

Mendelssohn / Brahms

Ven. 14 nov. 2025

Programme détaillé

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Quatuor à cordes n° 2, en la mineur, op. 13

I. Adagio – Allegro vivace
II. Adagio non lento
III. Intermezzo
IV. Presto – Adagio non lento

[28 min]

Johannes Brahms (1833-1897)
Quintette à cordes n° 2, en sol majeur, op. 111

I. Allegro non troppo ma con brio
II. Adagio
III. Un poco allegretto
IV. Vivace, ma non troppo

[40 min]

Concert sans entracte.

Distribution

Nikolaj Szeps-Znaider violon
Antoine Tamestit alto

Musicienne et musiciens de l’Orchestre national de Lyon :
Aurianne Philippe 
violon
Ilias Livieratos alto
Nicolas Hartmann violoncelle

Introduction

Comment peut-on composer à l’âge de 18 ans une œuvre aussi douloureuse ? Reprenant les premières notes d’un lied conçu quelques semaines plus tôt, Frage [Question] op. 9/1 (Est-ce vrai ? Est-ce vrai que toujours tu m’attends ?), Mendelssohn ouvre son Deuxième Quatuor (1827) sur la terrible question «Ist es wahr ?» [«Est-ce vrai ?»], qui conduira la partition sur un chemin sombre et exalté. Impossible de ne pas y voir une référence au célèbre «Muß es sein ?» [«Cela doit-il être ?»] du Seizième Quatuor de Beethoven, qui vient de mourir. Ramenée par le violon dans les dernières pages, la question initiale demeurera sans réponse. Le Deuxième Quintette à cordes (1890) est au contraire une œuvre du crépuscule : Brahms pensait que ce serait sa dernière œuvre de musique de chambre, mais c’était sans compter avec la rencontre du clarinettiste Richard Mühlfeld, qui allait faire jaillir quatre magnifiques opus. Composé dans la quiétude de la station thermale autrichienne de Bad Ischl, le Deuxième Quintette à cordes baigne dans une lumière douce, non sans quelques embrasements de passion, et se conclut dans l’énergie d’un finale aux accents hongrois.

Texte : Auditorium-Orchestre national de Lyon