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Notes de programme

Dvořák / Korngold

mar. 13 janv. 2026

Programme détaillé

Antonín Dvořák (1841-1904)
Quintette pour piano et cordes n° 2, en la majeur, op. 81

I. Allegro ma non tanto
II. Dumka : Andante con moto
III. Scherzo (Furiant) : Molto vivace
IV. Finale : Allegro

[40 min]

Erich Wolfgang Korngold (1897-1957)
Quintette pour piano et cordes en mi majeur, op. 15

I. Mäßiges Zeitmaß, mit schwungvoll blühendem Ausdruck [Dans un tempo modéré, avec une expression animée et généreuse] 
II. Adagio : Mit größter Ruhe, stets äußerst gebunden und ausdrucksvoll [Avec un calme extrême, toujours très lié et expressif]
III. Finale : Gemessen, beinahe pathetisch [Mesuré, presque pathétique]

[33 min]

Concert sans entracte.

Distribution

Musiciennes et musiciens de l’ONL :

Jennifer Gilbert violon
Tamiko Kobayashi violon
Vincent Dedreuil-Monet alto
Philippe Silvestre violoncelle
Pierre Thibout piano

Introduction

«Nous nous croyions viennois, Hitler fit de nous des juifs», déclara Erich Wolfgang Korngold après avoir fui le nazisme pour Los Angeles, où il devint un des pionniers de la musique de film. Après la commande personnelle de son ami Max Reinhardt (Le Songe d’une nuit d’été en 1935), la Warner proposa immédiatement à Korngold un contrat pour plusieurs longs métrages. Le compositeur hésita et consentit à essayer encore sur un film. Ce sera Captain Blood de Michael Curtiz, avec Errol Flynn. Le succès fut tel que la firme ne voulut à aucun prix lâcher sa nouvelle pépite. Cette carrière hollywoodienne n’avait pas empêché Korngold de devenir l’un des principaux visages de la musique germanique, grâce à ses opéras comme La Ville morte (1920) et à sa musique de chambre. À sa création en 1923, avec le compositeur lui-même au piano, son Quintette avec piano eut un succès retentissant grâce à son lyrisme sensuel et à son opulence sonore, qui le placent non loin du postromantisme de Richard Strauss. Le Second Quintette (1887) d’Antonín Dvořák est lui aussi une partition au lyrisme généreux, aux passions intenses. Il se teinte en outre de musique populaire tchèque – la douce rêverie de la dumka (une forme originaire d’Ukraine) autant que les rythmes vivifiants du furiant.

Texte : Auditorium-Orchestre national de Lyon

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