Yuja Wang offre son jeu brûlant au nouveau concerto de Magnus Lindberg, avant le sommet de romantisme que constitue la Symphonie «pathétique» de Tchaïkovski. L’occasion d’accueillir l’Orchestre de Paris avec son nouveau directeur musical, le prodige finlandais Klaus Mäkelä.
Programme
Concerto pour piano n° 3
Symphonie n° 6, en si mineur, op. 74, «Pathétique»
Distribution
Une «apparition littéralement fulgurante», une «soirée d’éclairs et de tonnerre» s’émerveilla un critique, en 2015, lorsque Yuja Wang monta pour la première fois sur la scène de l’Auditorium, accompagnée par l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich. Elle obtint ensuite le même succès aux côtés du Mahler Chamber Orchestra. Elle revient avec l’Orchestre de Paris et son nouveau directeur musical, Klaus Mäkelä, brillant représentant de l’incroyable école de direction finlandaise. Au programme : un nouveau concerto que Magnus Lindberg a composé spécialement pour la star chinoise, fruit d’une co-commande entre plusieurs prestigieuses institutions. On devrait y retrouver les harmonies irisées, lointainement ravéliennes, mystérieuses, voire oniriques dont est friand le compositeur finlandais, ainsi que des envolées à la mesure de la virtuosité de Wang. L’Orchestre de Paris nous gratifiera ensuite de la plus puissante des symphonies de Tchaïkovski, sa dernière, dont le compositeur confia à son frère avoir beaucoup pleuré en l’écrivant. Une partition sous-tendue par un programme autobiographique et secret, une quête irrésolue d’apaisement : tout y est subjectif mais bouleversant, jusqu’à l’Adagio lamentoso final.