Aller au contenu principal
Opéra en concert | Orchestre national de Lyon

Don Giovanni

Nikolaj Szeps-Znaider

Thu. 23 Apr | Sat. 25 Apr
Orchestre national de Lyon sur la scène de l'Auditorium

Don Giovanni

Thu. 23 Apr | Sat. 25 Apr

Abonnez-vous

Ouverture des réservations
Mercredi 21 mai 2025 à 11h : abonnements du Chef, Libre et Jeune Public.
Mardi 17 juin 2025 à 11h : billets à l’unité, Carte Tout L’AO, Ateliers sonores et Pass moins de 28 ans. En savoir + sur les abonnements et cartes

Une saison sous le signe de l’amour pouvait-elle faire l’impasse sur les versants plus troubles de ce sentiment ? Après Così fan tutte en mai 2024, Nikolaj Szeps-Znaider et l’Orchestre national de Lyon poursuivent leur exploration de la trilogie Mozart/Da Ponte en compagnie du mythique séducteur, qui suscite la fascination autant que l’aversion. La musique de Mozart est elle aussi sur le fil du rasoir entre drame et légèreté, capturant merveilleusement la complexité des personnages et la dualité de l’amour, capable de transcender autant que de détruire.

Programme

Wolfgang Amadeus Mozart

Don Giovanni, dramma giocoso en deux actes sur un livret de Lorenzo Da Ponte

Distribution

NN
baryton (Don Giovanni)
NN
soprano (Donna Anna)
NN
soprano (Donna Elvira)
NN
soprano (Zerlina)
NN
ténor (Don Ottavio)
NN
baryton (Leporello)
NN
baryton (Masetto)
NN
basse (le Commandeur)

L’histoire de Don Giovanni commence à Prague. Après le succès retentissant des Noces de Figaro en décembre 1786, Mozart reçoit un nouveau contrat pour le Théâtre des États qui lui vaudra le même enthousiasme dix mois plus tard. Déjà engagé dans d’autres projets, le librettiste des Noces, Lorenzo Da Ponte, propose le sujet de Don Juan : il pourra s’y inspirer d’un livret de Giovanni Bertati lui-même emprunté au drame de Tirso de Molina (1630). Mozart et Da Ponte dépassent largement le propos moralisateur du moine espagnol. Ils explorent les moindres recoins du sentiment amoureux tout en évoquant les tensions sociales et morales de leur temps. Certes, Don Giovanni est un être égoïste, manipulateur, pour le plaisir duquel une conquête féminine ne vaut pas plus qu’un bon verre de vin. Certes, il ne laisse dans son sillage que des êtres en ruines, que ce soit ces femmes qu’il bafoue ou ces hommes qui finissent roués de coups. Mais dans la manière dont il défie la puissance divine, représentée par la statue du Commandeur, et accepte son châtiment final, il se comporte en digne fils des Lumières. Et la musique qu’il a inspirée à Mozart n’a pas fini de nous fasciner.