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En préparation de la Septième Symphonie, «Chant de la nuit» de Mahler (22 et 24 janvier) et du Petit Concert d’orgue qui l’accompagne, les vents de l’Orchestre national de Lyon font une première plongée dans les mystères de la nuit.
Programme
Octuor op. 103
Octanphonie
Sérénade n° 12, en ut mineur, KV 388, «Nachtmusik»
Distribution
À l’origine, l’Octuor de Beethoven n’était qu’un simple divertissement chargé d’égayer le prince-électeur de Bonn et ses invités pendant les dîners à la cour. Puis l’œuvre s’est transformée en un «grand» quintette à cordes destiné aux amateurs de Vienne. Sa fortune ainsi assurée, elle allait pouvoir plaire au plus large public. Mozart prit soin lui aussi de proposer une version pour quintette à cordes de sa «Nachtmusik» [«Musique de nuit»], mais les timbres originaux paraissent seuls capables de saisir la singulière tension de cette sérénade. Avec Eugène Bozza, les vents se font encore plus mystérieux : dès l’introduction, Octanphonie rappelle les subtils pastels de Debussy. Au terme d’un mouvement plus rythmique, hautbois et clarinettes rivalisent de charme au fil de leurs solos respectifs. Le soir tombe sur la salle Molière en attendant que résonne, les 22 et 24 janvier, la plus nocturne des symphonies de Mahler.