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Générique du film
PSYCHOSE
[Psycho]
États-Unis, 1960, noir et blanc, parlant, version originale sous-titrée en français [1h49]
Réalisation : Alfred Hitchcock
Scénario : Joseph Stefano et Robert Bloch
Direction artistique : Joseph Hurley et Robert Clatworthy
Décors : George Milo
Costumes : Helen Colvig
Photographie : John L. Russell
Son : Waldon O. Watson et William Russell
Effets spéciaux : Clarence Champagne
Montage : George Tomasini
Générique de début : Saul Bass
Production : Alfred Hitchcock
Dates de sortie :
– États-Unis : 16 juin 1960
– France : 2 novembre 1960
Anthony Perkins : Norman Bates
Vera Miles : Lila Crane
John Gavin : Sam Loomis
Martin Balsam : Milton Arbogast
John McIntire : le Sheriff adjoint Al Chambers
Simon Oakland : le Docteur Fred Richmond
Vaughn Taylor : George Lowery
Frank Albertson : Tom Cassidy
Lurene Tuttle : Mrs. Chambers
Patricia Hitchcock : Caroline (créditée sous le nom de Pat Hitchcock)
John Anderson : California Charlie
Mort Mills : l’Officier de patrouille sur l’autoroute
Janet Leigh : Marion Crane
Bernard Herrmann
Producteur : John Goberman
Superviseur technique : Pat McGillen
Préparation de la musique : Larry Spivack
Le producteur tient à souligner la contribution et le soutien extraordinaire de John Waxman (Themes & Variations).
A Symphonic Night at the Movies est une production dePGM Productions, Inc. (New York) et peut avoir lieu grâce à un arrangement avec IMG Artists.
© A Universal Picture
Distribution
Orchestre national de Lyon
Ernst van Tiel direction
En partenariat avec l’Institut Lumière.
Ici Auvergne-Rhône-Alpes partenaire de l’événement.
Introduction
Huit longs métrages avec Hitchcock et au moins trois chefs-d’œuvre absolus : Sueurs froides (1958), La Mort aux trousses (1959) et Psychose (1960) ont suffi à imposer le nom de Bernard Herrmann au firmament des compositeurs de musique de film, même si ses partitions pour Citizen Kane d’Orson Welles (1941) ou L’Aventure de Madame Muir de Joseph Mankiewicz (1947) sont tout aussi réussies. Les accords de la mythique scène de la douche, tranchants comme la lame de Norman Bates, ont failli ne pas exister : Hitchcock désirait une scène silencieuse. S’ils doivent vraisemblablement à L’Été de Vivaldi (la musique de l’orage), ils ont changé le cours de l’histoire du cinéma, imités à l’envi. C’est parce que «Hitch» avait un budget serré que le film est en noir et blanc, le décor minimaliste, l’orchestre dépourvu de vents et la paire de protagonistes encore peu connue. De ces contraintes est né un film miraculeux, d’un suspense insoutenable même à la vingtième vue – un film qui consacra ses deux acteurs principaux, Anthony Perkins et Janet Leigh.
Texte : Auditorium-Orchestre national de Lyon
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