Distribution
Inoubliable complice d’Emir Kusturica, Goran Bregović, flanqué de son Orchestre des mariages et enterrements, a par deux fois déjà fait trembler Fourvière sur ses bases. Mélodies tsiganes, chants polyphoniques, énergie rock : la caravane de virtuoses pyromanes est de retour. Mais cette fois, elle vient faire vibrer la fibre classique, pas moins éclatante ni colorée, de son leader, avec le prestigieux renfort de 65 musiciens de l’Orchestre national de Lyon. Comme son titre l’indique, Trois Lettres de Sarajevo est une ode à la «Jérusalem des Balkans» : à cette ville qui a à la fois écrit l’Histoire et été marquée, et même martyrisée, par elle. C’est aussi un appel à la concorde entre les religions qui l’ont autant bâtie que détruite. Cette parole, c’est le violon qui la porte : confié à des solistes d’origine serbe, tunisienne et israélienne, il s’empare en trois mouvements des traditions occidentales, orientales et klezmer pour mieux les embrasser.
En partenariat avec Les Nuits de Fourvière.