Besançon

Entre deux épreuves du Concours qu’il préside, Leonard Slatkin reprend la baguette de « son » orchestre, pour un programme dont la France est le fil rouge. En ouverture, les festivaliers retrouveront Guillaume Connesson – précédent compositeur en résidence -, avecCelephaïs, inspirée par la ville imaginaire de l’écrivain de science-fiction Howard Phillips Lovecraft. Puis Chopin, à la fois polonais et français, avec son second concerto pour piano, sommet pianistique. Enfin Franck, belge naturalisé français, dont ce joyau symphonique tardif témoigne de sa maîtrise de compositeur : chromatisme exacerbé, orchestration rappelant l’orgue et lyrisme rare.