Les Nuits de Fourvière

Le Sacre du Printemps

jeu. 28 juin

Les Nuits de Fourvière

jeu. 28 juin

Programmation

Igor Stravinsky

Le Sacre du Printemps

Hector Berlioz

Les Nuits d'été

Maurice Ravel

Le Tombeau de Couperin

Distribution

Orchestre national de Lyon
Adrien Perruchon
direction
Isabelle Druet
mezzo-soprano
Yaron Lifschitz
direction artistique
Jason Organ
création lumière
Libby McDonnell
Création costume

Notre Sacre du Printemps est porté par l’énergie primitive de la musique de Stravinsky - 35 minutes de corps tout en ricochets et cascades s’entremêlant au rituel palpitant invoqué par la partition tribale du compositeur.

La musique fut d’abord écrite pour ballet et son adaptation pour un spectacle de cirque est une première. Cette transposition apporte quelque chose en plus - une présence physique exacerbée, une authenticité organique et sauvage. Nos acrobates, si intensément engagés dans leurs mouvements, se produisent à chaque fois comme si c’était leur ultime représentation. Pour le dire simplement, ils souffrent d’abord pour votre plaisir.

Nous avons tendance à nous considérer comme une culture civilisée mais Le Sacre du Printemps nous prouve que nous sommes bien plus primaires que nous voudrions le croire. Les forces de la nature nous traversent, nous façonnent et nous connectent les uns aux autres pour constituer l’espèce que nous sommes.

La première partie du programme est comme un contrepoint à cela – deux chefs-d’œuvre de l’exquise culture française. Tout d’abord, au crépuscule tombant, Le Tombeau de Couperin de Ravel apparaît comme une ode élégante, ludique et tendre à la mémoire des amis et de la jeunesse perdus. Ensuite, la splendeur rhapsodique des Nuits d’été de Berlioz mêle la noirceur de la perte aux passions exubérantes, celles des parfums enivrants d’une nuit estivale. C’est une musique magnifique qui se prête à la sensualité, au raffinement et à quelques-unes des plus belles formes de notre lexique circassien.

Jouer ces trois pièces en un seul programme, en extérieur, et accompagné par un orchestre, c’est en soi un rêve enchanteur - un rêve que je suis impatient de partager.

Yaron Lifschitz

Dans le cadre des