Les Huit Saisons

Piazzolla / Vivaldi

dim. 5 mai

Les Huit Saisons

dim. 5 mai

Programmation

Antonio Vivaldi

Les Quatre Saisons [Le quattro stagioni], op. 8 nos 1 à 4

40 min
Astor Piazzolla

Les Quatre Saisons de Buenos Aires [Las cuatro estaciones porteñas]

25 min

Distribution

Orchestre national de Lyon
Rosanne Philippens
violon et direction

Alexandra Conunova étant souffrante, elle a été contrainte d’annuler sa venue. Nous avons invité la violoniste néerlandaise Rosanne Philippens à diriger et interpréter ce concert aux côtés de l'Orchestre national de Lyon. 

Si «Y a pas de saison pour que vive la musique», comme chantait le groupe Début de soirée, le cycle de l’année a inspiré bien des tubes, à commencer par les Quatre Saisons de Vivaldi. Des concertos dont on ne se lasse pas, dès qu’on s’attache à leurs images : les oiseaux chantent, les chiens aboient, le tonnerre gronde. En exergue de la partition, le compositeur vénitien a placé quatre sonnets qui précisent le programme, digne des futurs poèmes symphoniques.

Pour peindre ce tableau de la nature, Alexandra Conunova dirige de son archet l’Orchestre national de Lyon. Cette lauréate de nombreux prix internationaux est une grande amoureuse de la nature, tout particulièrement des paysages du lac Léman, près duquel elle réside désormais. Ses saisons sont la promesse d’un moment délicieux, proche du recueillement : «Quand on joue avec l’orchestre», explique la jeune violoniste moldave, «il se passe quelque chose d’inexplicable, un bonheur pur, une manière d’être en connexion avec le divin… Les chanteurs d’opéra ont l’avantage d’avoir des mots sur lesquels s’appuyer quand nous, les concertistes, devons chercher l’esprit de l’œuvre…»

À défaut d’être chantés, les mots seront parfaitement intelligibles. Tout comme dans les Quatre Saisons de Buenos Aires, une des partitions les plus importantes d’Astor Piazzolla, fusion du modèle savant européen avec le tango nuevo. Entre ces deux ouvrages, il y a plus de deux siècles, l’équateur et l’océan Atlantique. Cela explique sans doute, dans la version orchestrale, de possibles clins d’œil de l’été argentin à l’hiver italien.