Leipzig, Gewandhaus

mar. 6 nov

Leipzig, Gewandhaus

mar. 6 nov

Programmation

Samuel Barber

Adagio pour cordes

8 min
Sergueï Rachmaninov

Concerto pour piano et orchestre n° 2, en ut mineur, op. 18

32 min
Maurice Ravel

Le Tombeau de Couperin (orch. Maurice Ravel, complétée par Thierry Pécou – création mondiale, commande de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon)

25 min
Claude Debussy

La Mer, trois esquisses symphoniques

23 min

Distribution

Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin
direction
Khatia Buniatishvili
piano

En novembre 2018, l’Orchestre national de Lyon part en tournée en Allemagne et aux Pays-Bas, avec des étapes aussi prestigieuses que la Philharmonie de Berlin, le Gewandhaus de Leipzig ou le Gasteig de Munich. Il emporte dans ses caisses des partitions qui ont fait sa réputation – La Mer de Debussy, les Tableaux d’une exposition de Moussorgski orchestrés par Ravel, Le Tombeau de Couperin… 

Les reflets du soleil levant sur la mer, le jeu des vagues et le souffle du vent, nul autre peut-être n’en a mieux perçu la poésie musicale que Debussy. Il est vrai que le compositeur a longuement admiré les paysages côtiers et a même pensé devenir marin avant de peindre ces trois «esquisses symphoniques» qui sont toujours un tel délice à entendre. Autre pilier du répertoire de l’ONL, Ravel rejoint Debussy au panthéon de la musique française. Son Tombeau de Couperin, série de six hommages à des amis morts au front, parut tout d’abord pour piano. Ravel orchestra ensuite quatre pièces ; l’ONL a passé commande des deux orchestrations manquantes à Thierry Pécou.

Ce concert fait aussi un clin d’œil à l’Amérique de Leonard Slatkin avec l’illustre Adagio de Barber qui a fait pleurer tant de cinéphiles devant Platoon, Elephant Man ou Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain. Autre «tube», de la musique russe celui-là : le Deuxième Concerto pour piano de Rachmaninov. Tout le monde ou presque en connaît les premiers accords, introduction impérieuse pour l’une des œuvres les plus passionnément lyriques de son auteur. L’une des plus difficiles aussi, avec ces larges accords réclamant des mains à la taille et à l’élasticité improbables. Pour relever le défi et triompher de ses incroyables pièges : Khatia Buniatishvili.