Tchaïkovski, Concerto pour violon

Juanjo Mena

sam. 29 sep

Tchaïkovski, Concerto pour violon

sam. 29 sep

Programmation

Rodion Chtchédrine

Deux Tangos d’Albéniz

10 min
Piotr Ilyitch Tchaïkovski

Concerto pour violon en ré majeur, op. 35

35 min
Lili Boulanger

D’un matin de printemps

5 min
Claude Debussy

Printemps, suite symphonique

16 min
Maurice Ravel

Rapsodie espagnole

20 min

Distribution

Orchestre national de Lyon
Juanjo Mena
direction
Augustin Hadelich
violon

Un puissant crescendo de l’orchestre, l’envolée soudaine d’un violon, comme improvisant, puis, naissant de ce jaillissement, un des plus beaux thèmes jamais écrits. Le Concerto pour violon de Tchaïkovski fait frémir les âmes romantiques ! Ce sera l’occasion de découvrir à Lyon un violoniste italien de 24 ans, Augustin Hadelich, propulsé au sommet par une moisson de prix prestigieux et, en 2016, la consécration par un Grammy Award du «Meilleur Soliste instrumental de l’année».

À la tête de l’Orchestre national de Lyon, on retrouve Juanjo Mena, actuellement en poste à l’Orchestre philharmonique de la BBC et régulièrement invité par les plus grands ensembles – tels les Orchestres philharmoniques de Berlin, New York ou Boston. D’origine espagnole, il croise les cultures, nous invite en Espagne avec deux transcriptions russes de tangos d’Albéniz, puis une rhapsodie aussi française qu’espagnole de Ravel. Outre une suite symphonique printanière de Debussy, on découvrira une pièce de Lili Boulanger qui s’inscrit doublement dans les fils rouges de notre saison – l’hommage aux compositrices et la célébration de la paix retrouvée il y a cent ans. Morte de tuberculose à l’âge de 24 ans le 15 mars 1918, soit dix jours avant Debussy, Lili Boulanger n’a pas connu le bonheur de l’armistice. Mais n’est-ce pas de paix que rêve D’un matin de printemps, achevé deux mois à peine avant la mort de la jeune fille, et à la verve si fragile qu’elle semble parfois traversée par toute la douleur du monde ?