Une grande joie : celle d’accueillir Murray Perahia, l’un des plus grands pianistes de notre temps. Et une surprise : celle d’un programme encore indéterminé. Mais qu’il joue Schubert, Mozart ou Chopin, peu importe : notre bonheur sera total !

Murray Perahia ou une vie de musique : "Ma vie en est faite. Elle lui est consacrée." Il y a les souvenirs, les dernières notes que lui a offertes Vladimir Horowitz quelques heures avant sa mort, les contributions majeures à l’art pianistique avec une édition exceptionnelle des sonates de Beethoven, la diffusion des cours d’interprétation d’Alfred Cortot. Ni avare, ni démonstratif, le piano de Murray Perahia est un modèle d’équilibre. Souverain serait pour lui le meilleur qualificatif ; il traduit la rigueur et l’authenticité, l’autorité naturelle. Dominant un vaste répertoire, Murray Perahia ne cherche pas à imposer sa propre personnalité, mais se met au service du compositeur par une étude longue et approfondie des partitions. Refusant les effets de surface, il construit ses interprétations sur une compréhension globale des ouvrages, de sorte que chaque note, jusqu’à la broderie apparemment innocente, soit parfaitement à sa place, nécessaire et essentielle. Le piano de Murray Perahia, ce sont la culture et la spiritualité enlevées au plus haut niveau d’exigence. Parce que "la musique a à voir avec la question de Dieu, de l’essence de l’être humain, avec des interrogations éthiques. Toutes l’irriguent".

En partenariat avec Les Grands Interprètes.