Aller au contenu principal

Fermeture estivale

Le service billetterie est fermé du samedi 26 juillet au lundi 25 août 2025 inclus. Vous pouvez réserver vos places à l’unité ou vous abonner tout l'été sur notre billetterie en ligne.
SAISON ARCHIVÉE | 2019-2020 | Symphonique

Offenbach en fête !

Concerts du Nouvel An

dim. 29 déc | lun. 30 déc | mar. 31 déc | mer. 1 jan

Offenbach en fête !

dim. 29 déc | lun. 30 déc | mar. 31 déc | mer. 1 jan

Offenbach, dont on fête en 2019 le bicentenaire de la naissance, sera notre guide pour le passage à la nouvelle année. En compagnie de l’Orchestre national de Lyon, de Véronique Gens, Measha Brueggergosman et Andrea Molino, nous voici assurés de commencer 2020 du bon pied !

Programme

  • Jacques Offenbach

    Orphée aux Enfers, extraits

  • Jacques Offenbach

    Les Contes d’Hoffmann, extraits

  • Jacques Offenbach

    La Belle Hélène, extraits

  • Jacques Offenbach

    La Grande-Duchesse de Gerolstein, extraits

  • Jacques Offenbach

    Les Fées du Rhin, ouverture

  • Jacques Offenbach

    La Périchole, extraits

Distribution

    Orchestre national de Lyon
    Andrea Molino
    direction
    Véronique Gens
    soprano
    Measha Brueggergosman
    soprano
    Jean-Paul Fouchécourt
    ténor
    Romain Gilbert
    mise en espace
    Fabrice Oudin
    mise en lumière
    assisté de Vincent Bonin et Benjamin Mirlocca

Offenbach, c’est l’essence des folies du Second Empire, la légèreté qui frise la frivolité mais se frotte aux dernières flagrances du romantisme comme à la noble statuaire grecque antique. C’est toute la société résumée dans chaque opérette ou opéra-bouffe : l’aristocratie bien sûr, les mondains et les demi-mondaines, mais c’est aussi un peuple enivré par les promesses du libéralisme et par un quart de siècle d’essor économique. Lorsque l’Auditorium de Lyon se met à l’heure de la Vie parisienne au moment de passer la nouvelle année, il ne reste plus qu’à faire sauter les bouchons de champagne et, comme le Baron de Gondremarck, «s’en fourrer, fourrer jusque-là». Pour que la fête soit totale et que les convives n’aient plus qu’à «danser, sauter, chanter, souper, aimer, crier». Bien sûr, pour toute fête, il faut un maître de cérémonie. Un peu de sang italien et voici nos réjouissances encore plus suaves et chaleureuses, avec Andrea Molino a la tête de l’Orchestre national de Lyon. Et pour invitée d’honneur, Vénus elle-même ! Ou plutot Véronique Gens dont on se rappelle l’incarnation de la plus belle des déesses dans Orphée aux Enfers. Car chez Offenbach seul le plaisir compte, autorisant tous les excès. Les diamants scintillent pour Hoffmann, les flacons partout pétillent ; inutile de se disputer pour un grill comme dans Pomme d’api, bombance est assurée avec le jambon de Bayonne dans Tromb-Al-Cazar ou le pot-au-feu dans Robinson Crusoé. Et si le menu de notre Saint-Sylvestre n’est pas encore fixé, gageons que nous pourrons entamer la nouvelle année sur les couplets de Paris dans La Belle Hélène : «Je suis gai, soyons gai.»