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L’âme de Shakespeare et de la littérature romantique souffle sur ce programme où la voix et le chant ne sont jamais loin. Le plus célèbre des trios de Beethoven donne la réplique à celui de l’écrivain E.T.A. Hoffmann autour de trois lieder de Mendelssohn.
Programme
Grand Trio avec piano en mi majeur, AV52
Scheidend [Au moment de partir], op. 9/6
Suleika, op. 34/4
Auf Flügeln des Gesanges [Sur les ailes du chant], op. 34/2
Trio avec piano en ré majeur, op. 70/1, «Les Esprits»
Distribution
La figure d’E.T.A. Hoffmann est presque synonyme du romantisme, tant ses œuvres littéraires ont imprégné le XIXe siècle. Des Kreisleriana et Fantasiestücke de Schumann aux Contes d’Hoffmann d’Offenbach, sans parler d’illustres ballets comme Coppélia de Delibes et Casse-Noisette de Tchaïkovski ou de ses émules en littérature, il est partout. On sait moins que son talent se déclina également en musique. Son opéra Undine connut un vif succès, et son trio se distingue par sa grandeur et sa ferveur brahmsiennes. Les «esprits» qui donnent leur nom au trio de Beethoven n’ont rien à voir avec ceux des contes fantastiques d’Hoffmann, mais avec ceux de Shakespeare : le mouvement lent est en effet issu d’un opéra avorté sur Macbeth. Entre-temps, Mendelssohn nous emporte «sur les ailes du chant» grâce à ce lied à la mélodie inoubliable et à deux autres tout aussi séduisants, ici joués dans des versions instrumentales.