Depuis sa nomination aux Victoires de la Musique classique en 2021, Jean-Paul Gasparian a vu sa carrière exploser. Pour ses débuts très attendus à l’Auditorium, il choisit un programme flamboyant, où il célèbre Franck et Schumann et rend hommage à ses racines arméniennes.
Programme
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César Franck
Prélude, Choral et Fugue
20 min -
Robert Schumann
Études symphoniques en formes de variations, op. 13 (avec posthumes)
35 min -
Arno Babadjanian
Six Tableaux
13 min
Distribution
En septembre 2024, à l’âge de 29 ans, Jean-Paul Gasparian faisait un tabac avec son sixième disque, sobrement intitulé Origins. Il y retraçait un siècle de musique arménienne, un répertoire d’une incroyable beauté et totalement ignoré dans nos contrées. On y découvrait notamment des pièces d’Arno Babadjanian, que le grand pianiste russe Emil Gilels surnommait «le Rachmaninov arménien». C’est plutôt à Prokofiev ou Bartók que font penser les Six Tableaux avec lesquels Gasparian poursuit son exploration. Changement de décor avec Franck et Schumann. Le Prélude, Choral et Fugue revisite ces formes magnifiées par Bach en leur insufflant la sensualité à fleur de doigts du piano et le bouillonnement du romantisme tardif. Même fougue dans les Études symphoniques, série de variations à l’histoire complexe. Jean-Paul Gasparian ajoute aux douze publiées par Schumann les cinq que le compositeur avait écartées, restaurées par Brahms dans son édition posthume de 1890.