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Notes de programme

PETIT CONCERT D’ORGUE #2

sam. 20 déc. 2025

Retour au concert du sam. 20 déc. 2025

Programme détaillé

Marcel Dupré (1886-1971)
Prélude et Fugue n° 2, en la bémol majeur, op. 36/2

[10 min]

Louis Vierne (1870-1937
Clair de lune

Extrait des Pièces de fantaisie, op. 53/5

[10 min]

Claude Debussy (1862-1918)
Clair de lune

Extrait de la Suite bergamasque

[6 min]

Elsa Barraine (1910-1999)
Prélude et Fugue n° 1, sur un chant de prière israélite

[10 min]

Maurice Duruflé (1902-1986)
Scherzo op. 2

[7 min]

Toccata

Extraite de la Suite op. 5

[9 min]

 

Concert sans entracte.

Distribution

Axel de Marnhac orgue

Dans le cadre d’Unanimes ! Avec les compositrices. Attentif depuis plusieurs années à la place des femmes dans sa programmation, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon participe à cette initiative de l’Association française des orchestres (AFO) dédiée à la promotion des compositrices et de leur répertoire.

Introduction

Pour la troisième saison, les Petits Concerts d’orgue offrent la scène de l’Auditorium à de jeunes artistes au seuil de brillantes carrières. Une occasion irremplaçable de se mesurer, souvent pour la première fois, à l’expérience d’une grande salle de concert.

Nommé en septembre 2024 organiste de chœur à l’église Saint-Sulpice, à Paris, Axel de Marnhac a obtenu trois mois plus tôt un brillant master d’orgue du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en donnant un récital intégralement consacré à Maurice Duruflé sur l’orgue du compositeur, en l’église Saint-Étienne-du-Mont de Paris. C’est tout naturellement qu’il inscrit deux pièces de ce musicien normand, né à Louviers : le Scherzo op. 2 qui le fit connaître en 1926, et l’illustre «Toccata» qui couronne sa Suite op. 5, de 1932. Mais c’est tout le programme d’Axel de Marnhac qui fait écho aux concerts de l’Orchestre national de Lyon qui l’entourent et à l’exposition Étretat, par-delà les falaises du Musée des beaux-arts de Lyon, consacrée aux falaises mythiques de la cité normande. Le jeune organiste décline différents courants musicaux contemporains des peintres mis à l’honneur dans l’exposition, de l’impressionnisme aux années trente. Il met en parallèle l’illustre Clair de lune de Debussy (1890) avec la réplique non moins sublime que lui a offerte Louis Vierne (1926) et fait un clin d’œil à Saint-Sulpice avec un prélude et fugue de Marcel Dupré, autre musicien normand, qui œuvra pendant soixante-cinq ans au grand orgue de cette église parisienne.

Texte : Auditorium-Orchestre national de Lyon

L’ORGUE DE L’AUDITORIUM

L’ORGUE EN BREF

Les facteurs d’orgue :
Aristide Cavaillé-Coll (1878)
Victor Gonzalez (1939)
Georges Danion/S. A. Gonzalez (1977)
Michel Gaillard/Manufacture Aubertin (2013)

Console :
Christophe Cailleux/Organotech (2024)

Construit pour l’Exposition universelle de 1878 et la salle du Trocadéro, à Paris, cet instrument monumental (82 jeux et 6300 tuyaux) fut la «vitrine» du plus fameux facteur de son temps, Aristide Cavaillé-Coll. Les plus grands musiciennes et musiciens se sont bousculés à la console de cet orgue prestigieux, qui a révélé au public les Requiem de Maurice Duruflé et Gabriel Fauré, le Concerto pour orgue de Francis Poulenc et des pages maîtresses de César Franck, Charles-Marie Widor, Marcel Dupré, Olivier Messiaen, Jehan Alain, Kaija Saariaho, Édith Canat de Chizy, Thierry Escaich ou Philippe Hersant. Remonté en 1939 dans le nouveau palais de Chaillot par Victor Gonzalez, puis transféré en 1977 à l’Auditorium de Lyon par son successeur Georges Danion, cet orgue a bénéficié en 2013 d’une restauration par Michel Gaillard (manufacture Aubertin) qui lui a rendu sa splendeur. La variété de ses jeux lui permet aujourd’hui d’aborder tous les répertoires, de Bach ou Couperin aux grandes pages romantiques et contemporaines. C’est, hors Paris (Maison de la Radio et Philharmonie), le seul grand orgue de salle de concert en France. Depuis octobre 2024, il bénéficie d’une console neuve, réalisée par Christophe Cailleux/Organotech. 

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