Ovni de la scène musicale, Fazil Say propose avec l’Amsterdam Sinfonietta une petite histoire de la musique russe et une composition toujours aussi personnelle et lumineuse.
Programme
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Anton Arenski
Variations sur un thème de Tchaïkovski, op. 35a
14 min -
Dmitri Chostakovitch
Concerto pour piano n° 1, en ut mineur, op. 35
35 min -
Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Sérénade pour cordes, op. 48
28 min -
Fazil Say
The Moving Mansion, op. 72 (version pour orchestre à cordes)
17 min
Distribution
Par son histoire personnelle, par sa culture plurielle où Mozart et le jazz conversent avec bonheur, Fazil Say est un musicien inclassable. Parfois attaqué pour ses propos dans sa Turquie natale, cet infatigable militant de la liberté d’expression ne cesse de délivrer son message de paix. Avec l’Amsterdam Sinfonietta – un ensemble sans chef attitré –, il nous raconte la musique russe sur trois générations et est le soliste du Premier Concerto de Chostakovitch, avec son éblouissante partie de trompette ; il nous invite également dans son propre univers, étrange et envoûtant, avec une partition – La Maison déplacée – qui rend hommage à l’humanisme d’Atatürk.