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SAISON ARCHIVÉE | 2020-2021 | Symphonique | ONL

BRAHMS 1 / SCHUMANN 4

Sir András Schiff

jeu. 28 jan | sam. 30 jan

Concert annulé

Suite aux dernières annonces gouvernementales, nous avons dû annuler les billets pour ce concert initialement prévu les 28 et 30 janv.

BRAHMS 1 / SCHUMANN 4

jeu. 28 jan | sam. 30 jan

La captation audiovisuelle du concert Brahms 1 / Schumann 4 a été diffusée le lundi 1er février à 20h.

Programme

  • Johannes Brahms

    Concerto pour piano n° 1, en ré mineur, op. 15

    44 min
  • Robert Schumann

    Symphonie n° 4, en ré mineur, op. 120

    28 min

Distribution

Face-à-face impérial entre le piano et l’orchestre dans le Premier Concerto de Brahms, sous les doigts de Sir András Schiff et la baguette de Nikolaj Szeps-Znaider ; mais aussi entre Brahms et son mentor Schumann, dans ce troisième volet de l’intégrale de ses symphonies.

Après un captivant récital «de Bach à Brahms» la saison dernière, nous retrouvons Sir András Schiff là où il nous avait laissés, auprès de ce Brahms qu’il sert si bien. Mais les pièces courtes et crépusculaires du récital font place ici au concerto titanesque d’un jeune homme conquérant. De son poulain, qu’il voyait incarner les «Voies nouvelles» (titre de l’article prophétique annonçant l’avènement de ce nouveau génie), Schumann attendait la composition de grandes formes ; mais le jeune Brahms se sentait incapable de se confronter au genre de la symphonie, intimidé disait-il d’entendre sans cesse «les pas d’un géant [Beethoven] résonner derrière lui». C’est donc par le biais de ce Premier Concerto, aidé par la présence du piano qu’il connaît si bien, que Brahms digère le modèle beethovénien ; un concerto aux dimensions proprement symphoniques, dont l’introduction est digne du «chaos» initial de l’illustre Neuvième Symphonie. Bien sûr, Schumann s’était posé lui aussi la question du dépassement de Beethoven. L’une de ses réponses fut une «fantaisie symphonique» prenant un chemin moins prévisible, plus poétique que la forme reine : Robert y évoquait sa Clara bien-aimée. Devenue la Quatrième Symphonie, cette fantaisie n’a rien perdu de sa singularité. Une délicate libellule pointe l’aile au milieu de ces géants, gracieuse polka-mazur du frère de Johann Strauss.