Annulation Conférence 15 avril 18h

La conférence prévue ce lundi 15 avril à 18h avec Bernard Tétu est malheureusement annulée. Merci de votre compréhension.

SAISON ARCHIVÉE | 2020-2021

Symphonique | ONL

LE VAISSEAU FANTÔME

Nikolaj Szeps-Znaider

ven. 11 juin | dim. 13 juin

CONCERT ANNULÉ

Nous sommes malheureusement contraints d’annuler les représentations de ce concert du fait des effectifs et de la durée de l’œuvre incompatibles avec les mesures sanitaires actuelles.

LE VAISSEAU FANTÔME

ven. 11 juin | dim. 13 juin

Avec son quatrième opéra, Le Vaisseau fantôme, Wagner s’éloigne de l’héritage de Spohr et Weber et trouve sa voie propre, offrant à l’orchestre un rôle primordial. Les instruments déferlent dès la célèbre ouverture, que Nikolaj Szeps-Znaider a fait entendre dans le concert d’ouverture de la saison. Ainsi se referme, en majesté, le grand arc formé par cette saison 2020/2021 autour du thème du Voyageur. 

Programme

Richard Wagner

Le Vaisseau fantôme

2h20

Distribution

(préparation Nicole Corti)
(préparation Pascal Adoumbou et Tanguy Bouvet)
Juliette Deschamps
mise en espace
soprano (Senta)
Egils Silins
basse (le Hollandais)
Peter Seiffert
ténor (Erik)
Stephen Milling
basse (Daland)
mezzo-soprano (Mary)

«C’est Sandvike ! Je connais bien cette baie», s’exclame le cupide Daland au début de l’acte I du Vaisseau fantôme. Une référence au fjord norvégien où avait dû se réfugier le bateau sur lequel Wagner fuyait Riga. Auteur du livret de son quatrième opéra, Wagner avait tout le loisir de se faire des clins d’œil à lui-même. Mais cette référence souligne surtout à quel point l’épisode de la tempête infléchit la composition de l’opéra : «Le passage des récifs norvégiens exerça une impression extraordinaire sur mon imagination ; la légende du Hollandais volant, que je pus vérifier de la bouche des marins, prit une couleur particulière, étrange que seules mes aventures maritimes pouvaient lui avoir donnée.» 
Le Vaisseau fantôme ouvre la voie aux opéras de maturité. Le thème de la rédemption par l’amour (le sacrifice de Senta délivrant le Hollandais de la malédiction qui l’oblige à l’errance) deviendra un sujet récurrent dans les ouvrages ultérieurs. Dès la somptueuse ouverture, l’orchestre enveloppe et porte les voix comme dans aucun opéra auparavant, tantôt flots déchaînés, tantôt tapis mystérieux. De quoi sublimer le plateau vocal de haute volée, constitué de piliers du Festival de Bayreuth.