Trois Mozart sinon rien ! Wolfgang, son père et son fils brossent une histoire de transmission souvent pesante et douloureuse, mais apportent de l’eau au moulin des défenseurs de l’idée que le talent est héréditaire.
Programme
-
Leopold Mozart
Sonate à trois en sol majeur, op. 1/4
9 min -
Wolfgang Amadeus Mozart
Quatuor avec piano n° 2, en mi bémol majeur, KV 493
30 min -
Franz Xaver Mozart
Quatuor avec piano en sol mineur, op. 1
20 min
Distribution
On sait tout ce que Wolfgang doit à son père Leopold, qui détecta et fit s’épanouir le génie de son fils. On sait également à quel point leur relation fut complexe, combien Wolfgang souffrit de l’intransigeance et de l’ambition de Leopold, combien aussi, adulte et déjà adulé, il s’évertuait encore à recueillir des bribes d’affection et d’admiration paternelles. Pour Franz Xaver, la filiation ne fut pas moins difficile. Benjamin des six enfants de Wolfgang et Constanze Mozart, dont deux seulement parvinrent à l’âge adulte, il connut à peine son père, qui mourut quand il avait cinq mois. L’héritage n’en fut pas moins écrasant et, malgré son indéniable talent et une carrière très honorable, Franz Xaver resta discret et introverti, mourant précocement d’un cancer de l’estomac. Si l’œuvre de Leopold est peu nombreuse, Franz Xaver fut prolifique. Découvrir leurs partitions jettera une lumière inédite sur le quatuor de leur fils et père.
