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Violon solo supersoliste à l’Orchestre national de Lyon depuis 1999, Giovanni Radivo continue son exploration de la symphonie classique. Après Salieri et Vaňhal la saison dernière, il nous fait découvrir Joseph Martin Kraus, surnommé le Mozart suédois, exact contemporain de l’illustre musicien viennois.
Programme
Symphonie en ré majeur, VB 143
Concerto pour violon n° 1, en si bémol majeur, KV 207
Symphonie n° 29, en la majeur, KV 201
Distribution
Comptant parmi les dernières symphonies composées par Mozart à Salzbourg, la Vingt-neuvième Symphonie mêle la simplicité du style galant à une tension dramatique nouvelle. Quant au Premier Concerto pour violon, il fait preuve de la légèreté de la jeunesse, d’une gaîté qui sert de fil conducteur à tout le concert. De tels ouvrages ne sauraient être alourdis de phrasés excessifs. Giovanni Radivo a donc entrepris avec l’orchestre un véritable travail sur le style classique. Des effets mesurés, un son plus aéré, un vibrato plus discret : le jeu se libère d’éléments plus appropriés à la musique romantique. Voilà des conditions optimales pour découvrir Joseph Martin Kraus, musicien allemand installé en Suède dont la Symphonie en ré majeur, peut-être composée à l’intention de Haydn, a été publiée en France sous le nom du «Père de la symphonie». Cette attribution trompeuse confirme la haute volée de l’œuvre.
Ce concert est également donné à l’Atrium de Tassin-la- Demi-Lune (69) le 17 janvier à 20h30.