Kian Soltani nous régale dans le pétillant Premier Concerto de Haydn, avant que Vasily Petrenko ne nous embarque dans l’épopée fantastique de Manfred, le héros de Lord Byron revisité par Tchaïkovski.
Programme
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Joseph Haydn
Concerto pour violoncelle n° 1, en do majeur, Hob. VIIb:1
25 min -
Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Symphonie «Manfred», op. 58
60 min
Distribution
Depuis sa venue en avril 2019 dans le concerto d’Elgar, Kian Soltani a fait du chemin. L’ancien violoncelle solo de l’Orchestre du Divan occidental-oriental (l’orchestre où Daniel Barenboim rassemble musiciens d’Israël et des pays arabes voisins) a déployé sa carrière des États-Unis au Japon et fait fructifier le contrat exclusif qui le lie à Deutsche Grammophon. Il a également développé avec Vasily Petrenko, le directeur musical de l’Orchestre royal philharmonique de Londres, une complicité qui fera merveille dans ce petit joyau de grâce et de bonne humeur qu’est le Premier Concerto de Haydn. Ensuite, nous serons prêts à plonger dans les tableaux colorés de Manfred, sorte de pendant tchaïkovskien à la Symphonie fantastique de Berlioz. Paisibles paysages champêtres et montagnards, antres infernaux, danses féeriques et bacchanales, amours contrariées et mort sur fond de Dies iræ : Manfred est une aventure sonore saisissante.