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Les poèmes symphoniques de Strauss sont toujours des fêtes orchestrales, et Till l’espiègle et Ainsi parlait Zarathoustra ne dérogent pas à la règle. Avec son toucher incroyable, Leif Ove Andsnes rendra magnifiquement justice au plus personnel des cinq concertos pour piano de Beethoven.
Programme
Till l’Espiègle
Concerto pour piano n° 3, en ut mineur, op. 37
Ainsi parlait Zarathoustra
Distribution
«Ainsi je te fais mes adieux» : en octobre 1802, soumis aux attaques croissantes de la surdité, Beethoven fait une poignante confession, le Testament de Heiligenstadt. Six mois plus tard, il livre au public viennois médusé son Troisième Concerto. Son désespoir nourrit le caractère tourmenté du concerto. Mais l’œuvre offre aussi une palette incroyable de couleurs pianistiques, notamment dans le chant sublime et douloureux du mouvement lent. Avec son toucher envoûtant, Leif Ove Andsnes y fera merveille. Autour de ce concerto, Nikolaj Szeps-Znaider place deux pièces de Richard Strauss qui viendront compléter la discographie consacrée par l’Orchestre national de Lyon au compositeur. Till l’Espiègle déploie un orchestre vif et foisonnant, à l’image de son impertinent protagoniste. Ainsi parlait Zarathoustra, éblouissante fresque orchestrale inspirée du poème philosophique de Nietzsche, couronne le concert avec son orchestre énorme, renforcé par l’orgue, ses sonorités tour à tour grandioses, conquérantes ou capiteuses, et un des débuts les plus célèbres du répertoire orchestral – grâce à Stanley Kubrick et à son film 2001, l’odyssée de l’espace.