SAISON ARCHIVÉE | 2021-2022

Symphonique | ONL

Mahler, Résurrection

Nikolaj Szeps-Znaider

jeu. 16 juin | sam. 18 juin

Mahler, Résurrection

jeu. 16 juin | sam. 18 juin

Mahler avait 28 ans lorsqu’il commença sa Symphonie «Résurrection», 34 lorsqu’il y mit le point final. Il fallait bien ce temps pour composer une partition aussi gigantesque, qui part de grandioses funérailles et traverse divers épisodes de la vie terrestre pour mener l’auditeur sur le chemin de la résurrection.

Programme

Gustav Mahler

Symphonie n° 2, en ut mineur, «Résurrection»

80 min

Distribution

(préparation Nicole Corti)
(préparation Pascal Adoumbou et Tanguy Bouvet)
(préparation Catherine Molmerret)
soprano
mezzo-soprano

Lorsque Mahler joua la marche funèbre initiale de la Deuxième Symphonie au piano, devant le chef d’orchestre Hans von Bülow, celui-ci se montra si stupéfait qu’il déclara que Tristan et Isolde de Wagner n’était en comparaison «qu’une petite symphonie dans le style de Haydn»… Et ce n’est là que le premier de cinq mouvements placés sous le signe de la démesure. Mahler emploie un orchestre énorme, réclamant «le contingent de cordes le plus large possible». Il ajoute deux voix solistes (ici Miah Persson et Anna Larsson, deux des plus grandes mahlériennes actuelles) et un chœur fourni pour ajouter aux notes le verbe. Dans le quatrième mouvement, «Urlicht» [«La Lumière originelle»], il emprunte un des lieder qu’il a composés d’après les poèmes populaires du recueil Le Cor merveilleux de l’enfant et demande que l’alto le chante «comme un enfant au paradis». Mais dans le finale, apothéose de cette longue ascension, l’effectif est au complet, augmenté même par une fanfare et le tutti de l’orgue à pleine puissance ! Encore plus ? Il y a bien la Huitième Symphonie du même Mahler, dite «des mille» ; mais avec la Deuxième, déjà, on frise le maximum.

Concert Avant-scène le jeudi à 19h et le samedi à 17h.
Les jeunes talents du CNSMD de Lyon vous proposent un prélude musical une heure avant votre concert. Grande salle, entrée et placement libres sur présentation du billet de concert (durée : 20 minutes).

Jeudi 16 juin à 19h
Anton Webern Langsammer Satz
Anton Webern 6 Bagatelles op.9

Ida Zurflüh, violon
Camille Manaud-Pallas, violon
Pierre Courriol, alto
Esther-Hélèna Richard, violoncelle

Samedi 18 juin  à 17h
Thierry Escaich «Vers l’espérance», extrait des Trois Poèmes pour orgue
César Franck «Cantabile», extrait des Trois Pièces du Trocadéro
Louis Vierne Finale de la Symphonie pour orgue n° 4, en sol mineur, op. 32

Luca Akaeda-Santesson orgue