Symphonique | Orchestre national de Lyon

Maria João Pires

Beethoven / Nielsen

jeu. 14 déc
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Orchestre national de Lyon dirigé par Nikolaj Szeps-Znaider

Maria João Pires

jeu. 14 déc

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Ouverture des réservations : 
Abonnements du Chef, Libre et Jeune Public : mer. 10 mai 2023 à 11h 
Billets à l’unité, Ateliers sonores et cartes moins de 28 ans : mar. 13 juin 2023 à 11h

Maria João Pires nous fait vibrer dans le Quatrième Concerto de Beethoven, le compositeur franco-libanais Bechara El-Khoury nous transporte dans les Alpes bavaroises au son du cor, puis Nikolaj Szeps-Znaider célèbre l’élan inextinguible de la vie dans l’oeuvre majeure de son compatriote Carl Nielsen.

Programme

Bechara El-Khoury

Grand Poème alpestre pour cor et orchestre «Nach Garmisch» (commande de l’Orchestre national de Lyon – création mondiale)

15 min
Ludwig van Beethoven

Concerto pour piano n° 4, en sol majeur, op. 58

35 min
Carl Nielsen

Symphonie n° 4, op. 29, «L’Inextinguible»

37 min

Depuis les deux concerts de Maria João Pires en novembre 2021, avec l’Orchestre national de Lyon et Nikolaj Szeps-Znaider puis en récital, son retour à l’Auditorium était impatiemment attendu. Il s’effectue au son du magistral Quatrième Concerto de Beethoven, une œuvre emplie de fougue et de puissance qui, rompant avec les usages du genre, abolit l’exposition orchestrale pour mettre le soliste en vedette dès les premières mesures. Avant le concerto, Guillaume Tétu, cor solo de l’ONL, met sa sonorité de velours et son immense talent au service d’un «grand poème alpestre» du compositeur franco-libanais Bechara El-Khoury, À Garmisch. Dans la célèbre station bavaroise, peut-être croiserons-nous aussi Richard Strauss, autre amoureux du cor et auteur d’une Symphonie alpestre, qui en fit son fief. Nous entendrons ensuite la Quatrième Symphonie de Carl Nielsen, composée alors qu’éclatait la Première Guerre mondiale. L’histoire est ici mise de côté, malgré des timbales parfois belliqueuses. Le plus important compositeur danois a expliqué avoir traduit, dans cette symphonie qui reste sa partition la plus marquante, «les sources les plus primitives du flux vital et le bonheur de sa perception, c’est-à-dire ce qui touche l’être humain, le monde animal et végétal». Les masses puissantes, les soli légers comme des chants d’oiseaux, les fines gouttes de cordes, les tuttis tempétueux chantent une ode à la vie et au désir sans fin. «La musique est la vie, comme elle, inextinguible», nous dit encore Nielsen.

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