Jonathan Scott n’a que deux mains et deux pieds, mais en l’écoutant on peine à le croire. Il défie la nature humaine en jouant à lui seul les partitions orchestrales les plus complexes, tel un Shiva de l’orgue.
Programme
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Wolfgang Amadeus Mozart
Ouverture des Noces de Figaro*
5 min -
Charles-Marie Widor
Allegro de la Symphonie pour orgue n° 6, en sol mineur, op. 42/2
8 min -
Wolfgang Amadeus Mozart
Adagio du Concerto en clarinette en la majeur, KV 622*
7 min -
Paul Dukas
L’Apprenti sorcier*
12 min -
Camille Saint-Saëns
Symphonie n° 3, en ut mineur, op. 78*
35 min
Distribution
Un récital de Jonathan Scott est toujours une expérience sidérante : comment peut-il rivaliser à lui seul avec un orchestre entier, donnant l’impression de se démultiplier sur les claviers de l’orgue avec vingt doigts et quatre pieds, et tout autant de cerveaux ? Et surtout, comment peut-il le faire sans jamais rien sacrifier à la clarté du jeu, à la finesse des registrations et surtout à la beauté musicale ? Avec sa nouvelle console, l’orgue de l’Auditorium offre enfin au virtuose anglais la possibilité de présenter quelques-unes de ses transcriptions fétiches, notamment son extraordinaire Troisième Symphonie de Saint-Saëns. Il montre également sa maestria dans le grand répertoire d’orgue avec cette Sixième Symphonie composée par le Lyonnais Charles-Marie Widor pour les concerts inauguraux de l’orgue du Trocadéro – aujourd’hui celui de l’Auditorium.