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Symphonique | Orchestre national de Lyon

Classique

Andreas Staier

mer. 22 avr
Andreas Staier

Classique

mer. 22 avr

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Andreas Staier était encore étudiant quand il a découvert l’exceptionnelle collection instrumentale du musée d’Anvers. Aujourd’hui, il aime expérimenter les répertoires sur tous les claviers. Au clavecin le 9 décembre pour un récital de musique allemande d’avant Bach, il dirige l’Orchestre national de Lyon du piano-forte pour un voyage tout en nuances qui nous mène à Vienne.

Programme

  • Carl Philipp Emanuel Bach

    Symphonie en fa majeur, Wq 183/3, H 665

    10 min
  • Jiří Antonín Benda

    Concerto pour clavecin et cordes en fa mineur

    20 min
  • Carl Philipp Emanuel Bach

    Symphonie en mi bémol majeur, Wq 183/2

    10 min
  • Wolfgang Amadeus Mozart

    Adagio pour piano en si mineur, KV 540

    10 min
  • Wolfgang Amadeus Mozart

    Concerto pour piano n° 17, en sol majeur, KV 453

    30 min

Distribution

Si l’on en croit Andreas Staier, chez lui, les instruments prennent «beaucoup de place». Il dispose en effet de sortes de claviers plus ou moins interchangeables en fonction des répertoires du XVIIIe siècle, les œuvres de cette époque ne sonnant jamais mieux que sur leurs cordes originelles. Dans ce concert qu’il dirige du clavier, il réunit Carl Philipp Emanuel Bach, Jiří Antonín Benda et Wolfgang Amadeus Mozart pour remonter les branches d’un arbre généalogique musical. «Il est le père, nous sommes les enfants», aurait déclaré Mozart à propos de celui qu’on surnommait le «Bach de Berlin» ou le «Bach de Hambourg». Témoin des nouvelles sensibilités de son temps, Carl Philipp Emanuel s’est forgé un style très personnel, bien différent de celui de son illustre père Johann Sebastian, n’hésitant pas à mêler l’invention et le charme, la bizarrerie et le naturel. Parce qu’il a profondément influencé les compositeurs viennois de la génération suivante, c’est un peu une histoire de famille, d’admiration et de filiation esthétique qu’Andreas Staier s’apprête à nous conter au clavecin et au piano-forte. Entre ces deux musiciens, Joseph Haydn aurait pu faire un parfait trait d’union. Mais Andreas Staier lui a préféré un compositeur tchèque qui a comme Carl Philipp Emanuel Bach fait carrière auprès du roi Frédéric II de Prusse : Jiří Antonín Benda. Frédéric II trouvait la musique de C. P. E. Bach trop avant-gardiste, si bien que celui-ci, malheureux, poursuivit sa carrière à Hambourg. Benda, de son côté, quitta la Prusse pour la Saxe, faisant les beaux jours de la cour de Gotha.