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Marie-Ange Nguci et l’Orchestre national de Lyon font assaut de virtuosité dans ce programme où se répondent l’un des concertos pour piano et l’une des partitions symphoniques les plus difficiles du répertoire. Soliste ou membre de l’orchestre, chacun aura l’occasion de briller sous la baguette de Dinis Sousa, jeune chef portugais basé à Londres où il déploie une carrière de plus en plus incontournable.
Programme
Concerto pour piano n° 1, en si bémol mineur, op. 23
Concerto pour orchestre
Distribution
Le Premier Concerto pour piano compte parmi les œuvres les plus populaires de Tchaïkovski, au point d’avoir éclipsé ses deux concertos pour piano suivants. Son secret ? Un mélange unique de fougue et de mélancolie, de déferlements sonores et de chants solitaires, de raffinements savants et de mélodies populaires. Ces qualités s’appliquent sans peine au Concerto pour orchestre de Bartók, une des plus grandes pages du répertoire orchestral. Émouvant voyage intérieur composé dans la maladie et l’exil américain, cette partition magistrale, nourrie de toutes les musiques populaires d’Europe centrale que Bartók a collectées et étudiées sans relâche, traduit l’inquiétude du compositeur hongrois mais montre également un humour délicieux et surtout une impressionnante vitalité. Le finale, éblouissante gerbe de vie, balaye tous les nuages.
